Il est désormais nécessaire que toutes les études de voirie prennent en compte la dimension cyclable pour l’intégrer, afin de préserver l’avenir, voire pour y renoncer mais alors en pleine
connaissance de cause ».
L’esprit de cette formule a été empruntée à l’Instruction Ministérielle du 2 novembre 1995 adressée à tous les Préfets de région et de département, ainsi qu’à tous les techniciens de l’Equipement ;
laquelle a été depuis complétée par celle du 31 octobre 2002.
Depuis, la mise en place des différents groupes de travail, le Cotech (Comité technique) et le Copil, (Comité de pilotage) placés sous la responsabilité de la DSCR (Direction de la Sécurité et de
la Circulation Routières) a permis la création du Code de la rue et garantir son évolution.
Faisant suite à la dernière loi sur la décentralisation et ses transferts de compétences, toute cette stratégie sécuritaire doit être maintenant redistribuée aux différentes collectivités
territoriales concernées. Elle souffre cependant d’un manque d’homogénéité et de standardisation dans ses différentes applications.
C’est pour contribuer pleinement à la réalisation de cet objectif sur l’ensemble des routes françaises que la Fédération française de cyclotourisme a effectué la mise à jour du présent document.
Cette Charte s’adresse d’abord à l’ensemble des structures sécuritaires de la Fédération française de cyclotourisme avec comme double objectif, de réaliser un consensus interne cohérent, et de permettre une action sécuritaire externe convergente. Elle s’adresse aussi à l’ensemble des Pouvoirs Publics en charge de la voirie : élus, maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre public, concepteurs et entreprises routières privés, enfin tous ceux qui concourent à la mise en œuvre et à l’entretien des chaussées, afin qu’ils se sentent conjointement responsables à l’élaboration de ces projets.
Article de : Jacques Fourna Délégué général à la sécurité routière